Même si je n'aime pas vraiment les voix allant de ceux claires pour brutaux comme ceux hardcore rappelant certains «nufuckinmetal" chanteurs, je dirais que je suis intéressé par ce mélange (parfois) furieux de guitares mélodiques bascule durs et ce, dans la plupart des cas groove puissant. Consultez leur site et ... faites votre choix.
Par Dead Church.
Pour cette nouvelle soirée-live au pub Le Nashville de Béziers (34), les organisateurs (une fois n'est pas coutume) ont cru bon de sortir des sentiers battus du " Rock Noisy " en présentant un plateau très éclectique. Trois groupes, trois horizons différents.
Bien leur en a pris, ne serait-ce que pour nous avoir fait découvrir la formation qui a ouvert les débats ce soir-là, à savoir HELL PARADISE.
Désolé de vous proposer une chronique hativement dénuée de tout suspens mais c'est bel et bien ce quatuor Audois (11) qui a fait l'unanimité dans le public… Et comme c'est le cœur qui parle, ou plutôt qui rédige dans le cas présent, autant le crier haut et fort : nous avons adoré ce groupe !! (kiffé n'est pas dans notre vocabulaire mais l'intensité est la même).
En proches voisins, HELL PARADISE est venu nous donner une bonne leçon de néo-Rock et précisément un ingénieux mélange entre Deftone/Korn et Backyard babies/Motörhead (pour voir large).
L'excellente maîtrise de leur répertoire, enrichi de refrains accrocheurs se rapprochant du punk-rock, a convaincu plus d'un curieux dans la salle. Le coffre du chanteur a également bluffé pas mal de monde. Sans pour autant avoir été éclipsée, leur jeunesse n'a pas révélé un manque évident d'expérience souvent prévisible lorsque l'on " démarre " un groupe. Ce détail augure de bonnes choses pour la suite de leur progression dans le doux monde du Rock décapant.
Et de conclure avec la citation d'un grand philosophe : " Passer des heures au local de répétition plutôt que sur Facebook, ça paye "… HELL PARADISE est à suivre de très près...
...Ont été ravi de découvrir cette bonne ambiance typique du Nashville Pub sans oublier de citer l'association responsable de leur venue, à savoir Gabu asso...
(Thrash Elliott)
Chronique par ETN de Broken balls fanzine.
Le concert débute par la prestation de nos amis narbonnais Hell Paradise. Ils n’ont pas dérogé à la règle en délivrant sans compter un métal rock dévastateur, avec un jeu de scène largement dynamité par le puissant chanteur. Une bonne première partie où la salle frôlait l’occlusion sur la fin du set de trente minutes.
Live report par Chloé de Broken balls fanzine.
Deux ans que Hell Paradise a sorti « Industrial Overdose », son premier album (plutôt regroupement des démos précédentes) et en 24 mois, le groupe a subi pas mal de changement. Déjà dans le line up, totalement remanié, après le départ du batteur, en forme de turnover ; le guitariste précédent a désormais pris les baguettes tandis qu’arrivait un jeune rookie à la six cordes. Pari audacieux pour les Narbonnais que de reprendre le dur chemin de la reconstruction avec une personne n’ayant pas le même bagage musical. Ils auraient pu tomber dans le piège de l’empressement afin de (malhabilement) prouver au public que la fin n’était pas inévitable mais forts de leur expérience, les quatre membres ont pris le temps de se ressaisir, définir une ligne claire et recomposer finalement. De tout ceci en ressort aujourd’hui « Enemies of Ourselves » ou 9 titres du Hell Paradise nouveau. L’autre changement notable est à l’intérieur des morceaux avec un durcissement de style comparé à « Indutrial Overdose », surement dû à ce fameux turnover. Oscillant désormais dans un rock lorgnant vers le metal et le punk, la formation a désormais une approche plus rentre-dedans et plus vive. Le tempo reste relativement soutenu sans tomber dans le punk hardcore mais nous gratifie de quelques accélérations bien senties à certains moments, nous tenant, de par ce fait, habilement en haleine. On notera cependant quelques accrocs par ci, par là à la batterie (notamment dans les breaks) et des riffs rentrés à la limite du temps ce qui donnera une sensation de cafouillis par moment. Le choix des morceaux reste aussi à discuter car sur le tout, deux sont issus de la première galette, ce qui réduit malheureusement les nouveautés au nombre de sept. Un peu cheap pour un album, à mon goût. Néanmoins, « Enemies of Ourselves » m’a conquis de par le son très pro pour un enregistrement maison, par les petits détails bien travaillés figurants sur les titres (chœurs et samples) et surtout par le plaisir manifeste que les musiciens se procurent en jouant (surtout sur Sodovolution). Même si le nouvel album de Hell Paradise recèle quelques erreurs techniques, l’ensemble convainc de par son entrain et sa sincérité. Un bon moment en perspective.
Chronique par ETN de Broken balls fanzine.
Le concert débute par la prestation de nos amis narbonnais Hell Paradise. Ils n’ont pas dérogé à la règle en délivrant sans compter un métal rock dévastateur, avec un jeu de scène largement dynamité par le puissant chanteur. Une bonne première partie où la salle frôlait l’occlusion sur la fin du set de trente minutes.
Live report par Chloé de Broken balls fanzine.